Pour sa deuxième édition, le colloque du DIDACTIfen cible ce qui fait le quotidien des enseignants, des conseillers pédagogiques, des formateurs et des chercheurs en didactique et en pédagogie, tous niveaux et types d’enseignement confondus : les obstacles à l’apprentissage.
La notion d’obstacle est inhérente aux interactions didactiques (Clivaz et al., 2015). Les identifier, les modéliser, les surmonter fait partie intégrante des compétences propres au métier (Astolfi, 1992). Qu’il s’agisse de la préparation, de la gestion ou de l’évaluation d’un cours, ce que d’aucuns appellent obstacles épistémologiques (Bachelard, 1938), obstacles didactiques (Brousseau, 1986), objectifs-obstacles (Martinand, 1995), bottlenecks/goulots (Pace, 2017), threshold concepts/concepts-seuils (Meyer & Land, 2003 ; White, Olsen & Schumann, 2016), erreurs productives (Reuter, 1984 ; Kapur & Kinzer, 2009), résistances (Villeneuve, 2010 ; Noel-Lepelletier, 2012), etc. sont à prendre en compte dans la démarche de scénarisation pédagogique.
Une attention renouvelée pour la notion d’obstacle à l’apprentissage se justifie par ailleurs par des préoccupations politiques et des courants pédagogiques qui insistent sur la différenciation de l’apprentissage ou l’apprentissage inclusif, c’est-à-dire l’attention aux obstacles d’apprentissage qui caractérisent spécifiquement le parcours de tel élève par rapport à tel autre.
Axe 1 : Obstacles en contexte de classe. Centration sur les ÉLÈVES
Axe 2 : Obstacles en contexte de classe. Centration sur les ENSEIGNANTS
Axe 3 : Obstacles en contexte de classe. Centration sur les SAVOIRS et les COMPÉTENCES
Axe 4 : Obstacles en contexte élargi. Centration sur l'ÉCOLE et/ou la SOCIÉTÉ